jeudi 4 octobre 2012

Voyagez!


Pour continuer à voyager grâce au net, je vous invite à suivre les aventures de mon amie Suzy. Avec Lucile, elles iront de France jusqu'en Chine, en traversant les Balkans, la Turquie et l'Asie centrale. Après avoir traversé la Mongolie, elles passeront à travers la Sibérie avant de redescendre vers l'Europe.

Départ prévu le 9 octobre, retour en août 2013!

Bon vent, 

Melanie.

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Please follow my friend Suzy on her blog. With a friend of hers, Lucile, she is going to travel throughout Europe and central Asia to reach China. After this, they will do a trip in Siberia and head Est to get back to France.

Departure : the 9th of October 2012
Return : August 2013

Have a safe trip on her blog, 

Melanie.





                                                                            Suzy, Iran 2012

dimanche 24 juillet 2011

The End

Il parait que la meilleure école de la vie, c’est le voyage.
J’ai toujours aimé aller à l’école. Parce qu’à l’école il se passe toujours quelque chose, à l’école on rencontre ses meilleurs amis, on apprend les bases qui nous feront avancer et puis tout ce qui est inutile est éphémère mais constitue tout de même une expérience. Sans l’école, ma vie serait et aurait été bien morose. Et puis il y a toujours quelque chose à raconter.
C’était une belle histoire, j’espère que vous y avez pris goût, j’espère vous y avoir fait partagé mes découvertes et mes ressentis.
Un dernier article bien triste mais je peux faire le bilan de ces 5 semaines que j’aurais passées si loin.
Avec le recul, je me rends compte combien l’idée de partir seule en Nouvelle-Zélande était complètement folle et après tout, je ne suis pas surprise que ça se finisse ainsi. Parce que j’ai eu des moments de détresse, de solitude, l’envie de retrouver mon pays sans forcément vouloir quitter celui où j’étais. Mais finalement, je crois m’en être bien sortie car je ne regrette rien.
Je suis venue dans un pays que je ne connaissais pas, n’ayant en poche que la connaissance de la langue.
 J’ai vu un environnement qui ne m’était pas familier : j’étais à la fois dépaysée et dépaysagée.
Et si j’ai vaincu, j’ai vaincu ces angoisses que je traînais depuis longtemps.
Néanmoins, une d’entre elles persiste. La peur de la solitude est toujours bien présente et cette nuit dans l’ambulance m’a confortée dans l’idée que je me faisais de moi-même quelques heures auparavant : je suis un être social. Autonome, indépendant mais certainement pas solitaire.
Et ça, je ne l’ai pas appris de moi-même.
Toutes ces rencontres m’ont enrichie. Je suis bien plus ouverte aux autres que je ne l’étais avant, peut-être parce que je sais maintenant que j’ai besoin d’eux.
Je suis allée à la rencontre du monde, j’ai rencontré le monde et toutes ces personnes sont le monde.
J’ai ouvert le mien aux autres, j’ai partagé une partie de moi tout comme ils m’ont offert une partie d’eux.
Je ne suis pas faite d’un seul pays ou de deux, je suis un brouillon, un peu de France, un peu d’Afghanistan et le reste c’est Susanne, Jack, Jason, Liisa, Cornelia, Nina, Aki, Cody, Marcello, Richard, Johnny, Laura, Emma et tous ceux avec qui j’ai passé des moments fantastiques sans même savoir leur nom. Je ne serai pas un dessin élaboré avant longtemps parce que je sais que je vais encore rencontrer le monde, qu’il est aussi loin de moi qu’il en est proche et que cette fois, la prochaine comme les prochaines, j’irai le chercher, j’irai chercher ces gens qui m’ont ouvert l’esprit et qui ont fait de ce voyage une belle histoire.
Et comme toutes les bonnes histoires, toutes les bonnes choses ont une fin. Mais le proverbe ne dit pas si elle est triste ou heureuse. La mienne est amère et joyeuse car si je suis partie plus tôt que prévu, sans avoir accompli tout ce que je voulais, je pars enrichie et c’est un grand pas pour mon humanité.
Quant à ma santé, c’est un peu confus.
Pas de diagnostic encore, je dois aller faire des scanners.
Je me soigne comme je peux mais la douleur est toujours bien présente, particulièrement à l’œil.
En tout cas, ça va mieux que la semaine passée.


Merci de m'avoir suivie, merci pour vos mails, pour vos messages, pour tout en fait.
Je suis partie seule mais j'avais l'impression de vous avoir avec moi malgré tout.

Souvenez-vous, avant de partir, je vous avais dit : la distance nous rapprochera...
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I’ve always been told that the best school was travelling.
I like school. You meet your best friends there, you learn what will leads you in life. There’s always something going on at school.  Without school, my life would have been boring for sure. Plus, there’s always something to tell about school.
I told you a good story and I hope you enjoyed it and I tried my best to share my feelings with you, hope I reached that goal.
That last article makes me sad but I can draw a conclusion from those five weeks I spent in NZ.
I realize (only) now how foolish the idea was : travelling all alone ? Such a crazy stuff…Well, cutting the trip like this is not that surprising then. Not only was it tough to be alone in the first place, but I really missed France, although I enjoyed being in NZ. On the other hand, I don’t have any regret, so that’s not too bad.
I went there without knowing anything but the language. The environment was such a change, all those landscapes in a pure nature.
I struggled against those fears I used to have.
But there’s one that remains. I’m still afraid of being alone and that is what I realized in that ambulance car the other night: I’m social for sure. I’m self-reliant but I’m no solitaire.
And I didn’t learn that on my own.
All those people were with me. I’m way more open-minded for I guess I do need people.
I went to see the world, I met the world and they are the world.
I’m not made of one country or two. I’m a draft made of France, of Afghanistan and what about the rest ? The rest is Susanne, Jack, Jason, Liisa, Cornelia, Nina, Aki, Cody, Marcello, Richard, Johnny, Laura, Emma…I won’t become a drawing before a while for I will meet the world again and I’m so willing to do it. And those people, the world, they wrote the story with me.
There should be a happy ending, it’s supposed to happen in every good story, well the end creates the “good” but for me unfortunately…
It’s not that sad though because I came back home with plenty of new stuff and this is the good part of the trip. I won’t keep the bad part in mind. It’s not worth it and it’ll fade away as time will go by anyway. That’s what you learn from New Zealand. Take the best of what you live. See the sun when it’s cloudy (or rainy, that’s way more relevant!) and be positive.
I’m not an optimistic person and I don’t want to become one, but I’ve got to admit that I got New Zealanded…
I’m feeling a little bit better now that I’m in France.
But doctors didn’t sort me out, they can’t make any diagnostic by now, I’ve got to do some scanners.
So I’m not recovered yet, I’m just hoping to get rid of that as soon as possible

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Thank you guys for everything, you've been amazing and a special thank to Rob, Shelley and Nicky who almost saved my life...I won't forget you, no matter what happens, you have a place in France.
Do keep in touch, I miss you already.













mercredi 20 juillet 2011

Avant-dernier article

Apres avoir longuement reflechi a la question, la reponse s'est imposee d'elle meme et je dois rentrer plus tot.

Mon retour etait prevu pour le 11 aout. Neanmoins des problemes de sante m'empechent de continuer l'aventure. Une douleur presente depuis maintenant deux semaines, et chaque jour j'esperais qu'elle pourrait disparaitre mais malgre toutes les solutions envisagees pour rester ici avec elle, je ne peux plus la supporter et attendre encore quatre semaines avant de me faire soigner est bien trop risque.

Je ne saurais pas vraiment vous expliquer ce qui se passe mais cela vient de mes dents et ca remonte vers mon visage.
Je suis allee voir un medecin dimanche qui m'a prescrit des medicaments bien trop forts. Mon estomac est bousille est je ne dors plus la nuit tellement j'ai mal au ventre.
Lundi matin je me suis reveille defiguree, mon oeil droit etant gonfle, je ne voyais plus rien et bien evidemment n'avais pas d'apetit. Je n'ai donc rien mange de la journee et je me suis retrouvee (fatalement) dans une ambulance en pleine nuit, ne sachant pas ou j'allais dormir, hurlant de douleur et ne pensant qu'a une chose : rentrer chez moi. En fait, je crois que la douleur la plus intense etait celle qui venait de mon coeur, ce sentiment de manque, cette envie d'etre en France, j'avais 50 dollars dans ma poche mais si ce billet avait eu la valeur d'un milliard, je l'aurais donne pour retourner chez moi aussi vite que possible. Mais non. Je me suis rendue compte que meme si je pouvais, il fallait que j'attende, dans ce centre medical, entouree de malades mais qui eux, etaient chez eux et entoures de leur famille.

Je vous evite les details, mais maintenant je suis en securite, par je ne sais quel miracle j'ai pu trouver une place dans un avion et je serai en France, si tout va bien, a la fin de la semaine. Je n'arrive toujours pas a croire que j'ai pu me sortir de cette misere.

Je realise a quel point c'est injuste de voir que la raison l'emporte sur la passion mais je crois que ca fait partie du jeu de devoir prendre de telles decisions.

Les larmes me montent aux yeux. Cela fait trop longtemps que je pense a ce voyage. Maintenant que j'y suis, il faut que je reparte.

Je posterai un dernier article une fois rentree a Paris et je suis tellement desolee de mettre fin a cette histoire...Sachez juste que je vais mieux qu'hier, ce jour que j'aimerais tellement oublier et que tout sera bel et bien termine quand on m'aura soignee.

Desolee pour les fautes d'orthographes dues au clavier neo zelandais !

vendredi 15 juillet 2011

Questions et hésitations


Après avoir passé la nuit à Wellington, chez une étudiante néo-zélandaise que j’avais rencontrée à Auckland, j’ai pris le ferry pour Picton.
Il faisait froid mais beau et l’arrivée sur l’Ile du Sud était impressionnante, on ne m’avait pas menti. Seulement, le froid gelait mes mains et le soleil me brûlait les yeux, par conséquent je prenais des photos/vidéos sans vraiment regarder !
Je n’avais aucune idée de l’endroit où j’allais passer la nuit, j’avais repéré un backpacker sympa dans mon guide. J’y suis arrivée sans grande conviction et je crois toucher du bois pour ce qui est des logements. Je suis donc dans une sorte de gîte mi-chalet mi-bungalow ce qui rend l’endroit très charmant ! Le soir nous avons droit à un crumble maison gratuit au coin du feu.
J’ai passé la soirée à discuter avec deux français et un sud-africain mais mon coup de cœur revient à Cody. Je l’ai repéré grâce à son appareil photo monstrueux. J’apprendrais plus tard qu’il est étudiant en photo en Californie. Nous avons discuté des heures, fantastique rencontre.
Alors que je poste cet article, nous nous apprêtons à faire une balade à vélo dans cette petite ville (et j’aurais des super photos vous vous en doutez, pratique de tomber sur ce genre de personnes !!)
Ces derniers jours n’ont pas été faciles pour moi. J’ai ressenti le poids de la solitude que je ne pensais pas si important, je me suis retrouvée seule de nombreuses fois et le confort en France me manquait. Voyager seule est quelque chose de très curieux, d’impalpable, à la fois fantastique et effrayant. Mais être seule à l’autre bout du monde m’a fait comprendre à quel point j’avais besoin de ces petites choses qui ne signifiaient rien pour moi auparavant…
Par ailleurs, des problèmes de santé me font réfléchir quant à un retour prématuré. Ma décision n’est pas encore prise mais plus les jours passent plus la douleur est importante et même si elle est physique, elle monte doucement vers mon moral.
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I met a student in Auckland and she offers me to stay for the night at her place in Wellington. So yesterday morning I took the ferry down to Picton. It was freezing cold but when we arrived on the South Island the view was stunning. But as it was really cold, my hands were frozen and the sun was so strong I could hardly see the pictures on my camera!
I didn’t have any plan for the night, I just read on my guide that there was a nice backpacker in the city. So I went there and I was surprising how cool it was. It’s between a ski lodge and a bungalow ! And plus, there’s free apple crumble every night.
I’ve met two French guys, another one from Cape Town (really funny !) and Cody, an American student. I saw him with his big camera and we started to talk. It went: “Nice camera” ; “I know”. And then we chattered all night long.
I’m posting the article, then we’ll go for a ride around the city, and we’ll get wonderful pictures for sure !
Those last few days were tough. I was often lonely and I thought about France a lot. I really miss it. It’s interesting travelling on one’s own because it’s great but scary. Being all alone on the other side of the planet made me realize how much I really needed those little things I took for granted…
Plus, I’ve got some injuries which are really annoying and I’m thinking about coming back a little bit earlier. I haven’t made up my mind but it’s getting more and more painful. It drives me mad…

mardi 12 juillet 2011

Down by the riverside


Je quitte Wanganui demain pour rejoindre Wellington, le temps d’une nuit. Dès vendredi je prendrai le ferry qui m’emmènera à Picton, dans l’Ile du Sud. Je n’avais absolument pas prévu d’aller là-bas, à cause des températures très froides en hiver mais il paraît que la traversée en bateau est époustouflante…Je veux juste vérifier.
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I’ll leave Wanganui tomorrow to Wellington just for a night. I’ll catch the ferry to Picton (South Island) on Friday. I didn’t want to go there in the first place but I heard that the trip by boat was incredible…Just need to check this out.